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Commerce très calme pour les broutards

Cette semaine, les apports de broutards sont moins fournis et hétérogènes sur les marchés. La demande est limitée avec peu de mises en place en France à cette période de l’année et une activité réduite à l’exportation. La majorité des marchés sera fermée la semaine du 15 août.

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Les besoins ne sont pas très importants. Si les tarifs des bons taurillons ou broutards lourds (350-450 kg) préparés pour l’exportation se tassent, les niveaux de prix restent convenables pour les éleveurs.

À Moulins-Engilbert, les bons broutards de 350-400 kg sont valorisés autour de 3,90 €/kg vif. Les transactions sont plus compliquées et très sélectives pour les animaux de second choix, peu sollicités par les acheteurs, notamment sur l’Espagne. La tendance est également au maintien des prix sur les marchés de l’Ouest malgré des volumes restreints. Les charolais U de 250-300 kg sont vendus entre 990 et 1 190 €/tête à Châteaubriant ou Cholet. Les prix sont légèrement dégradés à Mauriac, Laissac ou Bourg-en-Bresse. Seuls les prix des limousins sont maintenus à Ussel ou aux Hérolles, grâce notamment à un envoi vers les pays tiers via l’Espagne.

En laitonnes, le marché est à l’équilibre pour les bonnes charolaises ou limousines vaccinées pour l’exportation. Celles de 300-350 kg sont vendues entre 3,60 et 3,70 €/kg vif sur les marchés de Châteaumeillant, Moulins-Engilbert, Ussel ou de Saint-Christophe-en-Brionnais. Le placement est très calme pour celles de choix secondaire.

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